Les pèlerins

Pelerins sur le Kora du Jhokang

Pelerins sur le Kora du Jhokang

Les scènes de rues au Tibet sont dominées par la présence importante de pèlerins, à tel point qu’on peut avoir l’impression que les tibétains sont avant tout pèlerins de métier. Mais à y regarder de plus près, la foule entourant les monastères est essentiellement constituée de personnes jeunes ou agées. Les tibétains d’age moyen ne sont que faiblement représentés. Cela s’explique avant tout par le fait que les Chinois interdisent aux tibétains travaillant dans des organismes proches du gouvernement toute activité religieuse. Tout comme il leur est interdit de porter les habits traditionnels tibétains. Par peur de représailles ou surtout par peur de perdre leur emploi, ceux qui sont en age de travailler renoncent donc à pratiquer leur religion.

Pelerins devant le Potala

Pelerins devant le Potala

Mais que font ces pèlerins? On les rencontre la plupart du temps en train de parcourir un Kora autour d’un monastère. Ce chemin est rythmé par le bruit des moulins à prières actionnés par chacun et par les murmures de la foule. Les pèlerins les plus endurants accomplissent ce tour en se prosternant face contre terre tous les trois pas. Les autres choisissent de répéter ce rituel devant les portes du monastère. C’est ici aussi qu’ils déposent des bouquets d’encens dans des encensoirs géants.

Moines mandiants devant le Jhokang

Moines mandiants devant le Jhokang

A l’intérieur des monastères, ils visitent chaque chapelle et y laissent soit un peu de beurre de Yak pour alimenter les bougies, soit de la farine d’orge, nécessaire à la confection de certaines statuettes rituelles, soit de l’argent (le plus souvent des billets d’un mao, l’équivalent d’un centime d’euro). D’une facon générale, le don est considéré comme un signe de compassion permettant d’améliorer son Karma. La mendicité est donc extrêmement développée – qu’elle soit pratiquée par des moines ou par des enfants!

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Un commentaire on Les tibétains

  1. Bonjour,

    Merci pour votre article et magnifiques photos ; continuons à parler du Tibet, avant qu’il ne tombe dans l’oubli… ou l’indifférence.

    Bien cordialement

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